Chômage : la courbe ne s’inverse pas en Loire-Atlantique

Les chiffres du chômage stagnent depuis novembre 2014 en Loire-Atlantique, mais le reflux tant attendu ne s’’amorce pas. Une hausse légère a encore été observée en mars (+0,1%).

pole emploi

65 440, c’’est le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A dans le département. La hausse, très faible par rapport à février (+0,1%), s’’inscrit dans une tendance plutôt stable depuis novembre 2014. A l’’époque, 65 375 demandeurs d’’emploi sans aucune activité étaient recensés en Loire-Atlantique. La courbe avait fléchi en décembre à 65 273, avant de remonter très légèrement à 65 297 en janvier, puis à 65 405 en février et donc à 65 440 en mars.

8,2% de chômeurs à Nantes

Les niveaux restent donc très hauts, et l’’évolution très défavorable sur un an (+6,2%). Personne n’’oserait ainsi parler d’’une inversion de la courbe, mais plus d’’une décélération de la hausse » pour reprendre le jargon gouvernemental. Rappelons que la catégorie A regroupe l’’ensemble des personnes qui ne déclarent aucune heure de travail dans le mois. Deux autres catégories de chômeurs existent, la B et la C qui concernent ces français qui exercent une activité réduite (+ ou – de 78 heures par mois) mais restent inscrits à Pôle Emploi. Ils sont aujourd’’hui 113 356 dans ce cas en Loire-Atlantique, un chiffre en hausse de +0,7% par rapport à février, de +9,2% sur l’’année écoulée.

Le mois dernier, c’’est en Loire-Atlantique (+0,1%) et en Vendée (+0,1%) que le chômage de catégorie A a le moins augmenté, devant la Sarthe (+0,9%), le Maine-et-Loire (+1%) et la Mayenne (+1,5%).
A Nantes, le taux de chômage s’’établissait, à fin 2014, à 8,2% de la population active, soit moins qu’’au niveau départemental (8,6%). C’’est aussi mieux qu’’à La Roche-sur-Yon (8,6%), Angers (10%), Saint-Nazaire (9,5%) ou Le Mans (10,1%). Laval fait mieux en revanche (6,8%), comme Ancenis (6,1%) ou Cholet (7,2%).

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