Chantier du parc éolien de Noirmoutier : quelles retombées pour Nantes et Saint Nazaire ?

La société WPD compte utiliser les savoir-faire techniques et industriels de l’estuaire de la Loire, et notamment des entreprises et du port de Saint-Nazaire, pour réaliser un parc éolien offshore au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier. Le projet pourrait être mis en chantier dans un peu plus de deux ans.

Porté par la société WPD, le projet des « Deux Iles » pourrait conduire, d’ici à 2020, à l’installation du plus grand parc offshore français au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée), soit 120 éoliennes plantées en pleine mer et dont les interactions avec le vent du large suffirait à couvrir 71% des besoins électriques du département (600 MW).
Pour mener à bien un projet d’une telle envergure, WPD souhaite s’appuyer sur les savoir-faire locaux et notamment sur les compétence techniques du port et des industriels de Saint-Nazaire (Loire Atlantique), notamment en matière de logistique des fondations.
Ces immenses éoliennes offshore reposeront effectivement sur des tours qui pourront être « fabriquées et usinées localement » a annoncé le président de Néopolia, société qui regroupe une centaine d’entreprises aéronavales.
Le stockage des pièces détachées (30 000 m² pour quinze machines) pourrait être assuré par le grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire qui dispose, en outre, du matériel de levage et de manutention nécessaires à leur pré-assemblage.
Un matériel qui devra ensuite être acheminé sur des navires adaptés dont la conception et la fabrication intéresse le chantier naval STX de Saint-Nazaire qui espère ainsi investir ce créneau à l’échelle européenne.
Selon WPD, « 500 emplois locaux pourraient être créés durant les deux à trois ans nécessaires à la construction du parc, auxquels s’ajouteront une centaine d’emplois pérennes durant son exploitation (20 à 30 ans) tout compris, avec le raccordement et la maintenance sur un port proche ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).