Ce chiffre, estimé par Pôle Emploi à partir des données fournies par les entreprises locales, est en baisse de 7% par rapport à 2020. Ce n’est pas si mal : malgré la violence de la crise économique déclenchée par l’épidémie de la Covid-19, les entreprises ne gèlent pas en masse leurs recrutements. D’après la dernière étude de Pôle Emploi, qui cherche à recenser les besoins en main d’œuvre à l’échelle du département de Loire-Atlantique, 76 000 projets d’embauche sont envisagés cette année. Attention : il ne s’agit que d’intentions, une notion à l’équilibre très fragile, toujours exposée aux soubresauts de conjoncture. Ce chiffre, qui résulte de données recueillies à la fin de l’année 2020 (donc à prendre avec un certain recul), est en baisse de 7% par rapport à celui de l’an dernier (avant la pandémie). Peut-être progressera-t-il en cours d’année si la crise sanitaire est jugulée et le rebond économique plus rapide et important que prévu. Réouverture des restaurants de 19 mai Dans le détail, les opportunités d’emploi les plus nombreuses sont à rechercher du côté des services : ce secteur très vaste concentre les deux-tiers des projets de recrutement. Les besoins les plus forts sont identifiés dans les métiers d’aides à domicile ; d’agents d’entretien et d’aides-soignants (des personnels qui assurent des soins de prévention et d’hygiène sous la responsabilité des infirmiers). Comme tous les ans, les activités saisonnières vont être particulièrement créatrices d’emplois, temporaires certes, notamment cet été : dans l’agriculture (ouvriers, maraîchers), mais aussi dans le secteur de l’animation (loisirs). Les bars et restaurants qui, après six mois des fermetures administratives, vont progressivement rouvrir aux public – les terrasses d’abord (le 19 mai), puis les salles (à partir du 9 juin) -se mettent déjà en quête de serveurs et d’employés de cuisine. Des postes traditionnellement difficiles à pourvoir, faute de candidats. Pôle Emploi confirme que plus de la moitié des projets (40 500 sur 76 000) vont être soumis à des « tensions » liées à un déséquilibre entre offre et demande : seront notamment concernées par ces difficultés les entreprises qui recherchent des aides-soignants, des infirmiers, des chauffeurs de cars. Grosse pénurie de main d’œuvre pour le bâtiment : 64,6 % des projets d’embauche sont jugés « compliqués ».

[...]

Le champion mondial du e-commerce cherche à étendre son maillage logistique au grand quart nord-ouest de la France. La Loire-Atlantique tiendrait bon la corde pour accueillir un septième entrepôt directement géré par la marque. Amazon va-t-il débarquer près de Nantes ? Entre non-dits, fuites et temporisations de façade, la nouvelle, relayée en début de semaine par de nombreux titres de presse locale, confine au secret de polichinelle. Une chose est absolument certaine : un gros projet d’infrastructure logistique va être lancé au nord de l’agglomération. Les deux parties prenantes, la Communauté Erdre et Gesvres (CCEG) et le promoteur Pitch Promotion, viennent en effet de signer un protocole d’accord portant sur l’édification d’un entrepôt d’une surface de 121 000 m² sur le territoire de la commune de Grandchamps-des-Fontaines, siège de la collectivité. Les chiffres annoncés, impressionnants, donnent la mesure économique du programme : échelonné en deux phases, il représenterait un investissement total de 110 millions d’euros. Un premier bâtiment de 46 000 m² sera livré dès 2020, avant qu’un second, plus important encore (75 000 m²), ne vienne parachever le complexe trois ans plus tard. Les élus locaux anticipent, eux, la création de quelque 1 700 emplois, un chiffre sur lequel le commanditaire se serait engagé lors des négociations. Un groupe de notoriété mondiale Qui est-il ? Pitch Promotion, tenu au secret, n’a dévoilé aucune identité. Tout juste a-t-il concédé qu’il s’agit « d’un groupe de notoriété mondiale déjà présent en Europe ». Or, tous les avis sont unanimes pour affirmer qu’Amazon semble être l’opérateur le mieux à même de correspondre aux ambitions d’un tel centre de distribution. Tant il est vrai aussi que le leader mondial du e-commerce, déjà implanté dans le Nord (Lauwin-Planque), la Somme (Boves), le Loiret (Saran), la Drôme (Montélimar) et en Saône-et-Loire (Sevrey), a désormais le regard tourné vers l’Ouest. A Grandchamps-des-Fontaines, situé à 20 kilomètres au nord de Nantes, c’est plutôt la loi du silence qui règne actuellement sur la question. Or, pour de nombreux observateurs, cette « omerta » générale, observée par les décideurs locaux, trahit à elle seule la crédibilité de la piste d’Amazon, un nom immanquablement associé à des enjeux économiques énormes et soumis à une forte exposition médiatique.

[...]

L’annulation du chantier sera compensée par un agrandissement de Nantes-Atlantique dans des délais « rapides » a promis le premier ministre Edouard Philippe. La hache de guerre va-t-elle être enterrée avec le lourd dossier du nouvel aéroport, qui alimente depuis près de cinquante ans les tensions locales autour de Nantes, et même au-delà du département de Loire-Atlantique ? C’est sans doute cette carte pacificatrice que tente de jouer le président de la République Emmanuel Macron en désamorçant la bombe constituée par ce gros projet d’aménagement lancé sous le second mandat de Charles de Gaulle, en 1963, à l’époque où la France mettait la dernière main à l’avion supersonique Concorde, avec l’appui de la British Aircraft Corporation. Une page révolue dont la seule mention achève d’anachroniser le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui devait initialement servir de base au géant des airs, avant que la première crise pétrolière ne mette, dix ans plus tard, les bétonneuses en veille. La terre rendue aux agriculteurs Ces cinq dernières années, l’angle médiatique du dossier s’est réduit au prisme des résistances (parfois musclées) qui, hors du champ politique lui-même fracturé, se sont organisées sur la fameuse ZAD* d’où 260 agriculteurs ont été expropriés, progressivement relayés par des groupes d’opposants qualifiés par leurs adversaires  d’activistes radicaux, prêts à tout pour préserver cette zone humide et faire barrage aux bulldozers. Entre-temps, quelque 169 décisions de justice ont donné leur aval à la construction du nouvel aéroport, renforcées en 2016 par un référendum circonscrit à la Loire-Atlantique dont le « oui » est sorti majoritaire (55%). Un processus légal qui, selon le gouvernement, n’a pas suffi à légitimer un projet trop ancien pour s’inscrire dans le contexte incertain de son époque, affaiblie par un ressort économique usé et portées par des sensibilités citoyennes immuables qui font écho à celles qui s’étaient exprimées sur le plateau du Larzac dans le creux des années 1970. Au cours de son allocution, le premier ministre Edouard Philippe a parlé de « l’aéroport de la division », incapable de réconcilier deux camps aux positions beaucoup trop tranchées, ni susciter un consensus irréfutable dans l’ensemble de l’opinion publique : « les conditions ne sont pas réunies » a-t-il annoncé devant la presse. Et d’ajouter que « les terres ne seront pas gardées par l’Etat et ont, par conséquent, vocation à retrouver leur fonction agricole », quitte à être rendues à leurs anciens propriétaires, « s’ils le souhaitent ». Evacuation de la ZAD au printemps La nouvelle actualité locale portera donc sur l’agrandissement de l’infrastructure historique de Bouguenais : « L’aérogare de Nantes Atlantique sera modernisée et les abords de piste seront aménagés pour permettre à l’aéroport d’accueillir plus de passagers » a promis Edouard Philippe. « En parallèle, la procédure pour l’allongement de la piste sera engagée et tout sera mis en œuvre pour réduire les nuisances sonores au-dessus de la commune riveraine de Saint-Aignan-Granlieu ». Le calendrier des travaux à réaliser sur place n’a pas été détaillé mais il sera  « rapide » selon

[...]

Unique candidat à la reprise de STX France, le leader européen de la construction navale Fincantieri, contrôlé par l’Etat italien, devrait prendre le contrôle des Chantiers navals de Saint-Nazaire. Un projet qui n’a pas les faveurs des syndicats. STX France, filiale du groupe coréen STX Offshore & Shipbuilding en redressement judiciaire, va changer de propriétaire. Les modalités de cette vente, cruciale pour l’avenir du site nazairien où travaillent un peu plus de 7 000 personnes (salariés et sous-traitants confondus), est entre les mains du tribunal de Séoul qui doit statuer sur le plan de restructuration du géant asiatique. La décision, qui devait intervenir ce mardi, a été repoussée de quelques jours en raison du retard pris dans l’opération gérée par le cabinet Samil PricewaterhouseCooper. Quoi qu’il advienne dorénavant, la voie est entièrement dégagée devant le constructeur italien Fincantieri, leader du secteur en Europe et seul candidat en lice à la reprise de STX France après le retrait du néerlandais Damen. Transferts de technologies vers la Chine ? Le projet porté par le groupe transalpin, concurrent direct de Saint-Nazaire sur le marché des paquebots et navires militaires, inquiète les syndicats locaux. CGT, CFDT et FO redoutent un impact négatif sur le niveau d’emplois en raison des « doublons » de compétences entre les deux entités. Les organisations redoutent notamment des coupes d’effectifs dans certains métiers : études, recherche et développement, ingénierie, services d’achats et commerciaux…, et pointent le risque de délocalisations vers l’Italie et la Chine où Fincantieri gère des chantiers navals en vertu d’un accord commercial passé avec Pékin : « même si on nous assure qu’il n’y aura pas de transferts de technologies, dans le métier de la construction de paquebots, c’est avant tout le savoir-faire -en ingénierie, logistique, réseau de sous-traitance, pour ne citer que ceux-là – qui compte et c’est bien cela que Fincantieri va transmettre aux chantiers chinois ! » s’inquiète la CGT. Dans le plan présenté au tribunal de Séoul, il est toutefois prévu que l’Etat français conserve ses 33% de participations dans la structure française, donc une minorité de blocage, avec la possibilité d’une association au capital du groupe naval militaire français DCNS, concurrent de Fincantieri.

[...]

Grâce à la participation de plusieurs acteurs majeurs du secteur public et privé, les responsables du projet Ilink pourront bientôt démarrer les activités de construction sur le boulevard de la Prairie-au-Duc à Nantes. Le programme de construction a été établi avec les futurs occupants afin qu’ils soient pleinement satisfaits des biens qui leur seront livrés mi-2018. Les spécialistes de la construction se proposent de réinventer la ville de Nantes par l’intermédiaire d’un projet immobilier tout à fait particulier. Le programme vise à réaménager le boulevard de la Prairie-au-Duc avec la construction de plusieurs immeubles, bureaux et commerces en rez-de-chaussée. Grâce à ce projet extraordinaire, l’ouest de la ville de Nantes sera bientôt relooké. Non loin des Machines, quatre immeubles seront bâtis à partir de l’année prochaine. Plus exactement, la construction de ces appartements, bureaux et commerces devrait avoir lieu entre fin 2017 et mi-2018. Ce programme est singulier par sa démarche expérimentale et sa mixité d’usages. En plus des bureaux installés dans les étages et des commerces installés en rez-de-chaussée, les constructeurs proposeront aux particuliers qui souhaiteront s’installer dans cette partie de la ville de Nantes pas moins de 187 appartements, dont 20% d’appartements en accession abordable et 30% de logements sociaux. Les experts en charge de ce programme ont révélé que des gîtes urbains, des crèches et des espaces culturels et de coworking y seront également aménagés. Les résidents du nouveau quartier auront aussi la possibilité de se promener dans des jardins spécialement créés pour eux. Un théâtre et un parking mutualisé seront bâtis pour augmenter le niveau de confort des habitants. Afin de mieux répondre aux besoins de leurs clients, les responsables de ce projet ont invité les futurs occupants, ainsi que divers acteurs privés et publics, à exprimer leurs opinions et leurs envies concernant le plan d’action à réaliser l’année prochaine. Co-conçu avec les futurs habitants, Ilink se propose de réinventer la manière de collaborer avec les propriétaires. Si vous souhaitez acquérir un bien issu du projet Ilink, les professionnels du Cabinet Thierry Immobilier mettront à votre disposition leur expertise afin que vous réussissiez à mener à bien tous vos projets immobiliers. Ils possèdent le savoir-faire nécessaire pour accompagner les entreprises dans l’élaboration de leur propre plan d’action. Grâce à leurs compétences exceptionnelles, vous pouvez trouver des bureaux et des locaux d’activité à louer ou à acheter à des prix très attractifs. Leurs services concernent la métropole nantaise, y compris la ville de Saint-Nazaire.

[...]

La bibliothèque de l’Abbaye des Sables d’Olonne est en cours de rénovation. Selon les autorités locales, le projet se déroulera aussi en 2016. Si le rez-de-chaussée sera consacré aux salles pour les adultes, au premier étage se trouveront l’espace multimédia et les bureaux du personnel de la bibliothèque. Enfin, le deuxième étage sera dédié au jeune public et aux animations.

[...]

Le courtier en crédit Meilleurtaux.com vient de publier les dernières statistiques concernant l’évolution des crédits immobiliers en France. L’expert du courtage présente également un classement des villes où on peut rencontrer les taux de crédit les plus bas. Parmi les villes étudiées, Nantes ressort comme une ville à fort potentiel pour les projets immobiliers.

[...]