Les enjeux écologiques actuels sont massivement tournés vers la mobilité et particulièrement vers la mobilité douce, alternative écologique à l’usage du véhicule personnel. Pour l’heure, il est encore trop tôt pour dire adieu à la voiture, surtout avec les nouveaux acteurs comme Tesla et Sony Mobility. C’est pourquoi, de nouveaux équipements plus écologiques apparaissent sur le marché, à l’instar du pneu vert qui représente aujourd’hui un nouveau challenge environnemental pour l’automobile. Qu’est-ce qu’un pneu vert ? Un pneu vert est un pneu dont l’impact sur l’environnement est minime. Ce type de pneu réduit l’empreinte écologique des véhicules grâce à ses composants sélectionnés avec précaution et pensés pour contribuer à la baisse de consommation de carburant et d’émission de CO2. Il est composé à partir de matières plus écologiques que les pneus « classiques ». Les substances chimiques, habituellement utilisées, comme les huiles aromatiques très polluantes et nocives pour la santé sont remplacées au profit de matières moins énergivores comme la silice, l’amidon de maïs, l’huile de peau d’orange, le caoutchouc naturel, etc. Le fabricant cherche également à réduire la résistance au roulement afin de réduire sa consommation en énergie sans pour autant compromettre sa qualité d’adhérence et d’usure. Un pneu écologique dispose d’ailleurs d’une durée de vie équivalente voire supérieure à celle d’un pneu classique. Bien choisir ses pneus, un bon début vers une démarche écologique Avec une consommation d’un pneu par voiture et par an en moyenne, soit 1,6 milliard de pneus chaque année dans le monde, il devient urgent de se demander s’il est possible de choisir des pneus plus écologiques. Fabriqués majoritairement à partir de pétrole et de composition chimique nocive, les pneus contribuent de façon importante à la pollution ainsi qu’aux rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Certains pneus vont même faire croître la consommation de carburant des véhicules jusqu’à 20%. Pour bien choisir ses pneus, il est notamment possible de se référer à l’étiquetage européen. Comme les produits d’électroménagers, les pneus disposent d’un classement énergétique imposé par l’Union Européenne allant de A à G. Cet étiquetage permet de comparer les pneus en fonction de leur consommation d’énergie, leur performance de freinage, leur adhérence à la route et leur volume sonore. Choisir un pneu vert revient à sélectionner un pneu classé A ou B pour la résistance au roulement et l’adhérence par exemple. Michelin, premier fabricant mondial de pneus, dispose d’une gamme de pneus verts nommée « Green X ». Son pneu Energy Saver +, noté B au niveau de l’efficacité énergétique, dispose notamment d’une bande de roulement optimisée pour consommer moins d’énergie. D’autres fabricants se lancent dans l’aventure du pneu écologique. Goodyear a, par exemple, développé le pneu EfficientGrip avec sa technologie FuelSaving qui réduit la résistance de roulement et assure une consommation plus faible en carburant. Sa composition spécifique permettant une plus grande longévité, un freinage très efficace et une réduction du bruit. Pneus verts, vraiment écologiques et économiques ? Les pneus écologiques coûtent en moyenne 8% plus chers que les pneus « classiques »

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Le confinement est entré en vigueur depuis deux jours pour l’ensemble de la population mais les élèves des écoles, collèges et lycées feront leur rentrée lundi. Dans un contexte peu ordinaire. C’est la principale différence avec le premier confinement du printemps dernier. Et elle est importante : les parents, contraint à l’inactivité s’ils sont commerçants, ou au télétravail s’ils exercent dans le secteur tertiaire, devront télétravailler mais sans leurs enfants à « gérer », du moins en journée. Les jeunes rejoindront les bancs de l’école, du collège et du lycée dès lundi, comme prévu. Mercredi, lors de l’annonce de ce deuxième confinement, le président de la république Emmanuel Macron avait souligné que la continuité du service scolaire serait assurée jusqu’à nouvel ordre, contrairement à ce qui s’était passé en mars et avril. Inutile de préciser que cette rentrée automnale se fera dans un contexte très particulier : d’abord le traumatisme lié à l’assassinat du professeur d’histoire-géo Samuel Paty, victime d’un terroriste début octobre dans les Yvelines. A l’origine l’Education nationale avait prévu de décaler le début des cours à 10 heures ce lundi afin que chaque établissement puisse rendre un hommage à l’enseignant décédé en tout début de matinée. Changement de programme : finalement, la classe commencera aux horaires habituels, mais la célébration aura bien lieu, à 11 heures, sous la forme « d’une minute de silence » a précisé le recteur de l’Académie de Nantes, relayant une décision de l’Education Nationale, valable sur l’ensemble du territoire. Dans un contexte de surveillance maximal (la plan vigipirate a été porté à son plus haut niveau), l’exécutif prévoit aussi un renforcement de la sécurité autour des écoles, collèges et lycées. La crise sanitaire ensuite : elle va bouleverser les habitudes et les codes au sein des établissements, notamment chez les petits. Le nouveau protocole, renforcé par rapport à ce qu’il était en septembre, prévoit le port obligatoire du masque dès le CP (avec des modèles adaptés). A partir du CM1, les exemplaires distribués aux élèves seront de taille adulte. Didier Martin, préfet régional en Pays de la Loire, a par ailleurs recommandé que les enfants les plus jeunes conservent leur masque sur le visage jusqu’« aux abords de leur école ». La distanciation physique sera la règle lors de l’entrée et la sortie de l’établissement, dans les classes, dans la cour de récréation et durant le temps de restauration, avec une méthodologie encore à définir dans chaque cas. Objectif : éviter au maximum les brassages. Au self ou à la cantine, où les consignes sont les plus délicates à gérer, l’organisation générale privilégiera « des regroupements par classe et, si possible, toujours à la même table ».

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L’accès libre au transport collectif chaque week-end pourrait intervenir avant septembre 2021 afin de relancer un niveau de fréquentation en baisse. A Nantes, comme ailleurs, la crise sanitaire a porté un coup dur aux transports publics : en septembre, la fréquentation sur le réseau Semitan n’a toujours pas recouvré son affluence de l’an dernier (84% par rapport à la « normale »). Plusieurs paramètres sont en cause, dont certains ne sont sans doute pas irréversibles : le confinement du printemps dernier a conduit beaucoup d’usagers à se rabattre sur d’autre modes de locomotion, moins stressants : le vélo ou la trottinette. Mais il faisait doux, voire chaud à cette période. L’entrée dans l’automne puis l’hiver pourrait inverser la tendance. L’impact du télétravail, avec la réduction des déplacements qu’il entraîne, se fait également sentir, même s’il a reculé par rapport à avril ou mai 2020. Autre phénomène, moins mesurable : la peur de la contamination qui a conduit des nantais à changer leurs habitudes. Dans les comptes, la combinaison de ces facteurs défavorables, auxquels s’ajoute l’annulation de nombreux événements, se traduit par un bilan négatif estimé à 9,2 millions d’euros (chiffre provisoire). Fin août, la perte de recette avait atteint 16 millions d’euros, en cumul depuis le début de la crise (mi-mars). Les consignes sanitaires ont amené la Semitan à investir dans du matériel (masque, signalétique, produits de désinfection et nettoyage) à hauteur de 2,5 millions, au moment même où la baisse de la cotisation patronale mobilité transport a coûté 20 millions d’euros à la collectivité. Ces difficultés auraient pu laisser penser qu’elles entraîneraient un report de la gratuité partielle des transports le week-end. Il n’en sera rien : cette promesse de la maire Johanna Rolland sera tenue et appliquée à partir de septembre 2021, dans un an donc. Peut-être même plus tôt : les élus voient en effet dans cette mesure un moyen de rebooster la fréquentation du tram et des bus le samedi et le dimanche (avec un effet collatéral positif sur les commerces). Pour rappel : il est tout prévu de réduire de 20% les tarifs des abonnements à partir du 1er janvier. D’ici-là, la TAN souhaite « restaurer la confiance » auprès du public. L’exploitant rappelle que du gel hydroalcoolique est distribué à bord des véhicules et mis à disposition des usagers à certaines stations. Elle ajoute qu’une désinfection complète et quotidienne des rames et des bus est effectués et que les valideurs sont protégés par du film virucide afin de diminuer le risque de propagation « manuportée » du virus.

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Nantes et Saint-Nazaire vont payer un lourd tribut à la crise que traverse l’avionneur. Un coup de tonnerre. Jeudi, la direction du groupe Airbus a dévoilé le détail de son plan de suppression d’emploi imputé à la crise sanitaire qui a lourdement rejailli sur l’ensemble du transport aérien, cloué au sol pendant plus de trois mois. En Loire-Atlantique, les deux sites directement gérés par l’entreprise vont être lourdement impactées : à Nantes, 484 postes vont disparaître d’ici à l’été 2021 (sur les 2 600 que comptent l’usine), et 386 autres à Saint-Nazaire (Gron). Le premier fabrique la structure centrale de tous les appareils commercialisés par la marque, et le second est spécialisé dans l’assemblage des éléments de fuselage. Toujours dans le département, l’onde de choc va se faire sentir jusque chez Stelia Aérospace, filiale d’Airbus, dont les chaînes produisent les parties « cockpits » des avions : 200 licenciements y sont annoncés (sur 3 300 salariés, dont près de 2 000 ouvriers, 900 techniciens et 500 cadres et ingénieurs). Au total, la restructuration d’Airbus en Loire-Atlantique va se traduire par la perte de plus de 1 000 emplois. C’est bien véritable catastrophe sociale qui se profile pour le territoire. Un carnet de commande plein…mais une baisse d’activité de 40% Cette très mauvaise nouvelle, redoutée localement depuis que l’avionneur a évoqué une coupe record dans ses effectifs internationaux (15 000), dont un tiers en France, est tombée jeudi midi à l’issue d’une assemblée générale où la direction de l’entreprise et les syndicats étaient réunis. Airbus justifie ce plan « par la crise que traverse le secteur de l’aviation, la plus grave de son Histoire ». Le président exécutif du groupe Guillaume Faury déplore « un recul de l’activité de 40% », dégringolade liée à une chute du trafic mondial de -98%. Malgré un carnet de commande plein (la production de 7 600 avions est programmée), l’entreprise évoque chez les compagnies aériennes « des reports de livraison » sur deux à cinq ans (source : Ouest-France) avec, à la clé, des décalages de paiement qui provoquent « une déséquilibre grave ». Sur les deux sites frappés par ces réductions d’effectifs (Nantes et Saint-Nazaire), la moyenne d’âge des personnels est de 42 ans. Les premières négociations vont débuter dès le lundi 6 juillet afin de négocier les modalités et les conditions de départ. Mais les syndicats se fixent pour objectif d’éviter « tout licenciement sec ». Un comité social d’établissement est organisé dès ce vendredi matin.

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Pour la structure, l’arrêt de l’activité culturelle et événementielle depuis mars s’est traduit par une perte sèche de quatre à cinq millions d’euros. Confinée pendant presque trois mois en raison la pandémie de coronavirus, la Cité des Congrès de Nantes est « officiellement » autorisée à rouvrir ses salles de spectacle depuis le 2 juin dans le cadre de la phase 2 du déconfinement dévoilée par le premier ministre Edouard Philippe. Pour autant, l’agenda culturel de la structure va rester, sinon vide, du moins très limitée au moins pour les deux prochains mois :  il est toutefois prévu que la chanteuse danoise Agnès Obel se produise le lundi 29 juin à 20 heures. Julie Zenatti ouvre le bal le 13 septembre Pour le reste, la plupart des événements qui devaient se tenir en cette fin de printemps ont fait l’objet d’un report à partir de la rentrée de septembre, un double programme très serré qui s’échelonnera sur toute la durée du deuxième semestre 2020 et s’ajoutera au menu initial. Au total, 114 événements seront à l’affiche de la Cité au cours des six prochains mois au lieu des 77 prévus dans le calendrier d’origine : « le one man show » d’Inès Reg se tiendra le 20 septembre et celui de Gaspard Proust dès le 13 (18 heures). Le concert de Julie Zenatti se déroulera dans la foulée et Tri Yann reviendra pour deux représentations le 30 septembre et le 1er octobre, juste après Zazie (les 26 et 27). En revanche, d’autres spectacles ont fait l’objet d’un report au long cours : Anne Roumanoff, Louis Chédid et Pierre Perret, tous replanifiés en 2021. Cet agenda bien rempli reste toutefois incertain en raison de l’extrême prudence des producteurs qui attendent des précisions officielles de l’Etat sur les conditions dans lesquelles leurs spectacles pourront se tenir (jauge, distanciation physique entre les spectateurs etc…). La direction de la Cité des Congrès souligne néanmoins que tous les protocoles sanitaires en vigueur à ce stade du déconfinement seront respectés « afin que la sécurité du public » et des artistes soit garantie. A l’occasion d’un conférence de presse qui visait à présenter le programme et la stratégie de relance de la structure, son directeur général Denis Caille a annoncé que l’annulation et le reports des évènements pendant la durée du confinement ont généré une perte de 60% du chiffre d’affaires. Pas de panique pour autant : ce résultat négatif fait suite à deux années de croissance exceptionnelles, selon l’équipe de la Cité.

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Les concerts de Maître Gims et de Patrick Bruel, respectivement prévus les 7 mars et 6 mai prochains au Zénith, n’auront pas lieu. Des reports sont à l’étude, sans doute à la fin de l’été. Le Covid-19, ce virus de type grippal venu d’Asie, bouscule les calendriers culturels. Face à la multiplication des cas d’infection sur le territoire français, le gouvernement a pris des mesures drastiques pour contenir l’épidémie. L’une d’elles interdit purement et simplement les regroupements supérieurs à 5 000 personnes en milieux clos et confinés. Des critères qui heurtent de plein fouet la programmation des grandes salles, comme le Zenith de Nantes où la capacité atteint presque le double du seuil retenu par l’Etat, soit 9 000 places. Conséquence immédiate : le concert du rappeur Maître Gims, qui devait se tenir ce samedi (7 mars) a été annulé par les organisateurs tenus de se conformer aux règles du dispositif sanitaire. Plus surprenant : le spectacle de Patrick Bruel, prévu le 6 mai, a subi le même sort. Une décision qui émane de « 14 Production », la société qui finance la tournée du chanteur. Cette mesure fait suite à l’arrêté ministériel du 4 mars de mars dernier, lequel prolonge jusqu’au 31 mai prochain l’interdiction des rassemblements de plus de 5 000 personnes afin de lutter contre la propagation du coronavirus. D’autres affiches seraient en sursis : Muriel Robin le 10 mars, Dadju le 12, Jean-Louis Aubert le 17, Niska le 18. En revanche, des artistes ont été maintenus, comme Orange Blossom ce vendredi 6 mars, Christophe Mahé le 8, The Australian Pink Floyd Show le 11 et Norman le vendredi 13 prochain. Certaines annulations devraient donner lieu à des reports à des dates qui restent, pour l’instance, encore indéterminée : ce sera le cas de Maître Gims et de Patrick Bruel pour lequel une échéance, encore floue, à septembre-octobre a été évoquée. En revanche, la course Odysséa, organisée au profit de la lutte contre le cancer, est maintenue ce samedi 8 mars : cette manifestation extérieure devrait drainer quelque 15 000 coureurs.

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  En 2019, les automobilistes ont perdu 140 heures dans les bouchons de l’agglomération, selon le dernier baromètre du fabricant de GPS Tom Tom. Nantes et la voiture continuent à faire « bon » ménage, au grand dam des automobilistes eux-mêmes qui gâchent un temps inestimable dans les flux de circulation. Les données recueillies par l’enquête annuelle de Tom Tom, fabricant de GPS, permettent de quantifier l’ampleur du phénomène : la métropole ligérienne, souvent honorée pour le capital de bien-être qu’elle offre à ses habitants, concentre aussi une impressionnante densité de pots d’échappement. Certes, Nantes, classée à la dixième place des villes françaises les plus embouteillées, n’est pas Paris, Marseille ou Bordeaux qui culminent au sommet du palmarès dressé par Tom Tom. 14 heures de plus en deux ans Néanmoins, les estimations livrées par l’étude sont suffisamment vertigineux pour qu’ils inclinent les plus sensibles et pointilleux à réfléchir et prendre un certain recul: tout d’abord, le niveau de congestion automobile mesuré dans la ville de Nantes (27%) ne diminue pas. Il augmente même, lentement mais sûrement depuis 2017 à un rythme de + 1% par an. Conséquence logique : le temps passé à bord des véhicules est toujours plus long. D’après l’enquête, les nantais ont passé 140 heures (en moyenne) dans les bouchons l’an dernier, soit cinq heures supplémentaires par rapport à 2018 et quatorze de plus qu’en 2017. Rapporté au nombre de jours ouvrés (251), ce total représente environ 33 minutes quotidiennes. 140 heures, c’est aussi l’équivalent de cinq jours, 2 425 fois la durée de la chanson « Imagine » (John Lennon) et de 124 épisodes de la série Game of Thrones. Bien évidemment, ces constats purement mathématiques ne résistent pas à la réalité du terrain : l’été et certains jours chômés fériés, les routes nantaises sont plus supportables qu’en périodes ordinaires. Tom Tom a identifié un point blanc en 2019 –le 1er janvier – et un gros point noir, le jeudi 26 novembre. En semaine, les mardis matins (à partir de 8 heures) et les vendredis soir (à partir de 17 heures) sont les « créneaux » les plus chargés. Les mercredis et les lundis soirs sont globalement moins encombrés. Les conclusions de Tom Tom reposent sur l’analyse de plus de 550 millions de sources recueillies auprès de son service d’information trafic en temps réel. Elles permettent notamment de pointer les progressions (légères) observées dans certaines villes, comme Marseille, Montpellier, Saint-Etienne ou encore Avignon où des aménagements routiers ont permis de soulager la circulation dans les centre-villes. Des évolutions beaucoup trop timides pour marquer une véritable inversion de tendances. Pour info : Nantes, dixième ville française la plus embouteillées, se retrouve, dans le même registre, à la 165ème position mondiale, entre Wuhan (Chine) et Nottingham (Royaume-Uni).

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C’est la conclusion du cabinet Arthur Loyd qui fonde son avis sur une série de critères économiques et démographiques. Une qualité de vie en baisse, mais un niveau d’emplois en forte hausse entre 2014 et 2018 et une population galopante…Nantes collectionne, selon le cabinet conseil en immobilier Arthur Loyd, des « bons points » décisifs qui font d’elle la « grande métropole » la plus attractive de France. Cette santé de fer se reflète dans ses résultats économiques, marqués par un important flux de créations nettes de postes dénombrées par la loupe officielle de l’Acoss (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) : sur le période 2014-2018, 14 477 nouveaux emplois ont été comptabilisées dans la capitale ligérienne, un résultat, certes très inférieur à celui de Paris (+109 701) et deux fois plus faible qu’à Lyon (+27 854), mais de tendance comparable à la courbe toulousaine (+17 907). Surtout, en réduisant la focale à l’échelle du grand quart nord ouest, Nantes domine largement, jusqu’à écraser sa concurrente bretonne, Rennes (+ 7 615). En Pays de la Loire, la deuxième marche du podium est occupé par Angers (+ 3694, qui, dans ce registre, figure en 14ème postion du classement d’Arthur Loyd) et la troisième par La Roche-sur-Yon, 19e (+ 2 631). Viennent ensuite Ancenis, 28e (+ 1 960) et Saint-Nazaire, 29e (+ 1 845). Le plus grand bassin de main d’oeuvre en France Ce dynamisme économique en entraîne un autre, tout aussi significatif en ce qu’il booste le bilan démographique de la ville. A en croire le cabinet conseil, qui signale avoir passé au crible 45 aires urbaines regroupant à elles-toutes 77 % de la population française, Nantes a gagné +10,1% d’habitants sur la période considérée, soit presque autant que Montpellier (+10,6%), premier de ce palmarès. Avec sa voisine rennaise, l’ancienne cité des Ducs aurait, selon l’étude, dégagé en six ans un solde positif « équivalent, en nombre, au total de la population recensé dans l’aire urbaine de Bourges ! ». Au-delà des chiffres bruts et de ces deux leviers majeurs que sont la création d’emploi et la croissance démographique, en quoi Nantes fait-elle la différence par rapport à ses homologues françaises rangées, comme elle, dans la catégorie des grandes métropoles ? Arthur Loyd évoque « un bassin de main d’œuvre de 429 000 emplois, le plus grand parmi les espaces urbains comparables » et, en plus de cet atout, « un capital humain, un potentiel d’innovation et une connexion aux autres territoires ». Seuls bémols, et non des moindre « une qualité de c=vie qui tend à se détériorer (8ème sur 10), en raison notamment du coût de l’immobilier et d’une « offre de soins insuffisante par rapport à ses rivales »

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La capitale des Pays de la Loire est seulement devancée par sa voisine, Angers. Nantes est la sixième plus grande ville de France…et la deuxième la plus verte, indique une étude réalisée par l’Union Nationale des Entreprises du Paysage. D’après les données recueillies par cette organisation professionnelle, la capitale des Pays de la Loire offrirait 37m² d’espaces végétalisés par habitant: c’est beaucoup moins qu’à Angers (près de 100 m²) mais la Ville dirigée par Johanna Rolland a, semble-t-il beaucoup investi l’an dernier pour rattraper son retard, soit 17 millions d’euros injectés dans la seule création de nouvelles « aires ». Dans un avenir plus ou moins lointain (une échéance à 2037 est évoquée), de nombreux projets d’aménagements devraient voir le jour sur l’Ile de Nantes, avec en point de mire l’ouverture d’un grand parc de Loire sur sa rive sud, entre le Quai Wilson et les rues de la Guyane et de Saint-Domingue . Projet « L’Etoile Verte » La Municipalité porte également le programme baptisé « L’Etoile Verte » qui vise à relier tous les parcs présents sur le territoire urbain, et établir des connexions avec les coulées vertes déjà existantes. Objectif : « offrir à chaque habitant un espace de nature à moins de 300 mètres de chez lui ». Aujourd’hui, Nantes s’enorgueillit de ce surnom qui la désigne comme la « ville aux cent jardins ». Elle en compte une centaine il est vrai, dont 232 hectares sont occupés par les parcs et jardins municipaux. Mais l’ensemble de ses espaces verts publics (parcs, coulées vertes et promenades) représente une surface de 1 050 hectares. Au classement dressé par l’Unep, l’ancienne cité des Ducs de Bretagne devance Strasbourg (Alsace) et Lyon (Rhône-Alpes-Auvergne). La normande Caen, cinquième, est suivi de Rennes (Ille-et-Vilaine), Limoges (Haute-Vienne), Nîmes (Gard), Reims (Marne) et Amiens (Somme).

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La compagnie EasyJet vient d’ouvrir une nouvelle ligne low cost vers Londres, la quatrième au départ de Nantes. Avec le lancement d’une nouvelle ligne vers l’aéroport de Luton (Bedfordshire), Nantes-Atlantique boucle la boucle avec Londres déjà desservi, depuis l’aéroport de Bouguenais, par trois opérateurs : British Airways, CityJet et EasyJet. Le premier, de retour à Nantes après dix ans d’absence, proposera dès le 29 mars 2017 deux vols hebdomadaires vers Heathrow, l’un des plus gros aéroports londoniens, situé en banlieue-ouest. L’opérateur low cost EasyJet, également britannique, relie pour sa part Nantes à Londres via l’aéroport de Gatwick, implanté dans le comté de West Sussex, au sud de la métropole. Il a ouvert mercredi une nouvelle ligne en direction du nord, Londres-Luton (Bedforshire), un autre aéroport « décentré » à 45 kilomètres de La City. Cette dernière, qui constitue le cœur de Londres avec son quartier d’affaires, est également raccordé à un aéroport (est), le plus proche du centre névralgique de la capitale, où l’ancienne filiale à bas-coût d’Air France, CityJet (Irlande), possède d’ailleurs une base connectée à Nantes-Atlantique. Au total, ce sont donc bientôt quatre lignes qui seront proposées au départ de Bouguenais vers la capitale britannique. D’après les données fournies le 10 février par l’opérateur Vinci, l’aéroport Nantes-Atlantique affiche une fort croissance depuis 2011 (+47%), avec un pic à 4,77 millions de passagers atteint l’an dernier. Comme ailleurs, ces bons chiffres sont portés par le marché du low cost, en hausse de +8,5% à Bouguenais où il représente près de la moitié du trafic (47,5 %).

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