Aujourd’hui, la nécessité de prendre soin de notre planète et de passer aux énergies renouvelables est devenue incontournable. À Nantes, plusieurs entreprises se sont démarquées par leur engagement en faveur de ces énergies propres. Si vous êtes à la recherche des meilleures entreprises d’énergies renouvelables de cette ville, vous trouverez dans cet article des informations utiles. Neoen : Pionnière de l’énergie solaire Introduisons tout d’abord Neoen, une entreprise qui se distingue par son engagement précoce dans le solaire. Créée en 2008, elle est l’une des premières à avoir vu le potentiel du photovoltaïque à l’époque où cette technologie était encore balbutiante. Aujourd’hui, elle est devenue l’un des leaders mondiaux dans ce domaine, avec une capacité installée de plus de 3 GW dans une quarantaine de pays. La force de Neoen réside dans sa capacité à développer, financer, construire et exploiter ses propres installations photovoltaïques, ce qui lui permet de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur. L’entreprise est également engagée dans l’éolien et l’énergie de stockage, avec notamment le plus grand parc éolien de France situé dans la région de Nantes. Enercoop : L’énergie 100% renouvelable Laissez-moi vous présenter Enercoop, une coopérative qui se distingue par son modèle d’affaires unique. Fondée en 2005, elle est la seule à proposer une offre d’énergie 100% renouvelable et coopérative en France. Enercoop s’approvisionne directement auprès de producteurs d’énergie verte, sans passer par le marché de l’électricité. Cela lui permet de garantir une électricité 100% renouvelable à ses clients, tout en soutenant le développement des énergies vertes en France. La coopérative compte plus de 50 000 sociétaires à travers le pays, qui peuvent également participer aux décisions de l’entreprise. Engie Green : Un acteur majeur de l’éolien et de l’hydraulique Faisons maintenant connaissance avec Engie Green, une filiale d’Engie dédiée aux énergies renouvelables. Engie Green est un acteur majeur de l’éolien et de l’hydraulique en France, avec plus de 1,8 GW de capacité installée. L’entreprise a fait le pari de diversifier ses sources d’énergie et investit également dans l’énergie solaire et la biomasse. Engie Green est aussi un acteur engagé en faveur de la transition énergétique, avec notamment des projets de recherche et développement pour des technologies d’énergies renouvelables innovantes. Albioma : Le spécialiste de la biomasse Découvrons maintenant Albioma, une entreprise spécialisée dans la production d’énergie à partir de la biomasse. Elle exploite des centrales thermiques qui transforment les déchets végétaux en électricité, une solution efficace pour valoriser les ressources locales et réduire les émissions de CO2. Albioma possède également des installations solaires et éoliennes, ce qui lui permet d’offrir une gamme d’énergies renouvelables diversifiée. Ses installations sont principalement situées dans les départements d’outre-mer, mais l’entreprise a également des projets en métropole, notamment à Nantes. Le choix des énergies renouvelables n’est plus une option, mais une nécessité. À Nantes, ces étoiles vertes que sont Neoen, Enercoop, Engie Green et Albioma nous montrent le chemin à suivre. Chacune à leur manière, elles contribuent à faire de Nantes une ville plus respectueuse de l’environnement et

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Le marché de l’emploi en France a été chamboulé par la pandémie mondiale. Après l’année 2020 marquée de tristes records, l’année 2021 était signe d’espoir et de transition. C’était également l’année du rebond du marché de l’emploi. Une reprise contrastée, en fonction des secteurs d’activités, qui n’ont pas tous été touchés de la même manière par la crise sanitaire, mais aussi selon les régions. En effet, si les secteurs du tourisme, de la restauration et des loisirs ont été durement impactés, certains secteurs ont réussi à se développer en s’adaptant aux changements de vie dictés par la Covid. De la même manière, certaines régions ont réussi à créer plus d’emplois entre 2019 et 2021. C’est le cas notamment de la Nouvelle-Aquitaine, la Bretagne ou la Provence-Côte d’Azur. Tandis que d’autres ont eu du mal à redresser la barre, comme l’Île-de-France, le Grand-Est et particulièrement la Bourgogne-Franche-Comté. L’intérim, qui fluctue en fonction de l’activité économique du pays, est un bon indicateur de la reprise du marché de l’emploi. Après une année 2020 chaotique, l’intérim a enregistré une croissance de + 7,2 % durant l’année 2021, dépassant même les chiffres d’avant crise. Le marché de l’intérim à Nantes est par exemple particulièrement en plein essor. Pays de la Loire : qu’en est-il du marché de l’emploi ? Le marché de l’emploi dans les Pays de la Loire et particulièrement en Loire-Atlantique est dynamique. En 2020, 11000 entreprises y ont été créées et près de 60 000 entreprises sont implantées à Nantes en 2021. Dans sa dernière publication, l’Observatoire régional de l’emploi des Pays de la Loire confirme la reprise globale du marché de l’emploi avec une baisse des demandeurs d’emploi et un fort recours à l’intérim. Les données du 2e trimestre 2021 dévoilent un taux de chômage régional en baisse (6,7 %) et inférieur au taux de chômage national (8 %). Au sein même des Pays de la Loire, les écarts sont importants entre les différents territoires. Certaines zones ont un taux de chômage inférieur à 5 % comme Les Herbiers en Vendée et Ancenis en Loire-Atlantique. Au contraire, d’autres zones dépassent les 8 % de chômage. C’est le cas d’Angers ou Le Mans, par exemple. En septembre 2021, les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi ont bondi de 30,5 % par rapport à septembre 2020. Les démissions ont, elles aussi, fait un bond de 20 % en un an. Enfin, la reprise du marché du travail signe aussi la reprise de l’intérim, marqueur fort des fluctuations de l’activité de l’emploi en France. L’intérim repart aussi à la hausse, particulièrement dans les Pays de la Loire. Fin 2021 les intérimaires de la région (62 491 intérimaires au 3e trimestre) représentaient 8 % de l’intérim national, soit la 6e région de France. Les métiers recherchés dans la région Pays de la Loire Entre septembre 2020 et septembre 2021, la région Pays de la Loire était en recherche d’employés et particulièrement pour certains postes : Assistances auprès d’adultes (7025 offres) Nettoyage de locaux (5 904

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Cette mesure, votée cette semaine par les élus de la métropole, sera mise en place selon un calendrier en trois étapes. C’est une révolution qui s’annonce pour les Nantais : la gratuité des transports collectifs va entrer en vigueur sur le territoire à partir du 24 avril prochain (un samedi). Cette mesure était un engagement de la candidate Johanna Rolland, réélue en 2020. Elle concernera tous les types de véhicules déployés sur le réseau, depuis le tramway jusqu’aux bus, en passant par les chronobus, busways, navibus et le service Proxitan. Motivé par des considérations écologiques visant à réduire les flux de circulation automobile en centre-ville, le dispositif se teinte de nuances sociales et économiques qui s’inscrivent dans le contexte de crise provoqué par la pandémie. Le projet se fonde sur la recherche d’un double objectif visant, d’un côté, à diminuer le budget transport des ménages et, de l’autre, à encourager la fréquentation des commerces le samedi. Un coût de 4 millions d’euros En bonne logique, la gratuité des transports s’accompagnera de celle des parkings-relais (4 000 places) et d’un renforcement progressif de l’offre proposée sur le réseau Tan, avait souligné la métropole en mars dernier. La conjoncture actuelle, marquée par le couvre-feu et le renforcement des restrictions de déplacement en journée, qui impactent négativement l’affluence dans les bus et le tram, conduit les élus à adapter le calendrier : dès le samedi 24 avril, le réseau sera en accès libre chaque week-end (dimanche compris) sans modification de l’offre existante, et ce jusqu’au 4 septembre 2021, date à laquelle le réseau commencera a être renforcé sur les trois lignes de tramways, les lignes 4 et 5 du busway et les lignes C2 et C3 du chronobus. A partir du 4 décembre, la réalité des besoins et l’ampleur de la croissance de la demande auront été évalués et, en conséquence, des passages supplémentaires seront lancés sur les principaux trajets (ligne 1, 2 et 3 pour le tram, lignes 4 et 6 pour le busway, C1, C2, C3, C6 et C20 pour le chronobus, et les lignes 10, 12 et 54 du réseau de bus). Cette gratuité, à laquelle les nantais n’ont goûté que très ponctuellement jusqu’à présent (lors des trois dimanches qui précédent Noël), aura un coût pour la collectivité dont les élus espèrent bien qu’elle sera compensée par un surcroît d’activité économique : la hausse des dépenses de fonctionnement liées à la montée en charge du service (enveloppe kilométrique, frais de personnel, frais de maintenance et commerciaux…) est estimée à 3,5 millions d’euros. La perte de recettes en billetterie se chiffre, elle, aux alentours de 600 000 euros.

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C’est l’objectif que se sont fixés les autorités au regard des capacités d’accueil du parc des expositions. Près de 20 000 inscriptions ont déjà été enregistrées avant l’ouverture des lieux mardi 6 avril. Comme de nombreuses métropoles, Nantes va accélérer sa campagne de vaccination. Comme annoncé depuis plusieurs semaines, le méga-centre tant attendu est aménagé dans le Grand Palais du parc des expositions, sur le site de La Beaujoire. Une surface (5 500 m²) à la hauteur des enjeux et…surtout des objectifs puisque l’élargissement de l’accès aux fameux sérums (Pfizer-BioNTech, Moderna, Astrazenecca, Johnson & Johnson) va permettre, si tout va bien et si le calendrier est tenu, de contrer la propagation du virus en développant une immunité collective. Uniquement le Pfizer Pour y parvenir avant la fin de l’été, il faudra enchaîner et vite, dans des conditions qui doivent assurer une sécurité maximale. . Aujourd’hui, 153 000 personnes ont été partiellement vaccinées en Loire-Atlantique (une dose), et 53 000 le sont totalement (deux doses). C’est à peine plus d’un habitant sur dix. Normal, jusqu’ici, la campagne n’était ouverte qu’à un public ciblé, le plus exposé, et le plus à risque de développer des formes graves de la maladie, les résidents des EHPAD, les seniors de plus de 75 ans atteints de comorbidités, les personnels soignants. Depuis la fin du mois de février, les salariés de plus de 50, eux aussi fragilisés par d’autres pathologies, ont également la possibilité de recevoir une injection via la Médecine du Travail. L’accès s’élargit désormais aux 70 ans et plus (sans critère), mais aussi aux 18-69 ans chez qui une maladie susceptible de les fragiliser face Covid-19 a été diagnostiquée. Autant dire que, sans être massive, la demande devrait être plus forte dans ces prochaines semaines, bien que le volume de l’offre reste encore conditionnée par celui des approvisionnements : de 450 vaccinations quotidiennes effectuées au centre Nantes-Erdre (le plus grand de la Région), le nombre de doses administrables devrait passer à 1 300 à La Beaujoire, peut-même 2 000 si les stocks le permettent. Sur place, une quarantaine, peut-être un peu plus, de personnels soignants se relaieront chaque jour. Les injections seront majoritairement confiées à des infirmières libérales. Mais des médecins (libéraux, retraités, étudiants).seront également présents pour d’éventuelles consultations avant et après le passage à la piqûre. Dès le 7 avril, la vaccinodrome sera ouvert de 8 h 30 à 20 h, sept jours sur sept. Seule la solution Pfizer sera proposées aux candidats. Les inscriptions se font en ligne  Internet (doctolib.fr ou sante.fr). Aide à la prise de rendez-vous au 0 806 000 344, de 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h, du lundi au vendredi

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Une enquête judiciaire est en cours après la découverte du corps d’un jeune homme de 24 ans dans un appartement de l’Ile-de-Nantes. La victime avait reçu une dose de vaccin AstraZeneca dix jours plus tôt.   Ses proches ne parvenaient plus à la joindre par téléphone et sa porte restait close. Jeudi 18 mars, les pompiers sont intervenus dans un appartement du boulevard Vincent-Gâche, sur l’Ile-de-Nantes, là où résidait Vincent Rio, un étudiant en médecine de 24 ans. Mercredi dernier, le silence du jeune homme laissait craindre le pire : les secours ont découvert son cadavre, au petit matin. La victime serait morte dans son sommeil des suites d’une « hémorragie interne causée par un thrombose » indique un premier rapport d’autopsie ordonnée par le Parquet de Nantes et cité par une source proche du dossier . Dans l’appartement que Vincent Rio occupait seul, les enquêteurs ont trouvé une attestation indiquant que cet interne du CHU, inscrit en sixième année de médecine à la faculté de Nantes, avait reçu une première dose du vaccin AstraZeneca le 8 mars dernier. Un fait confirmé par sa famille et les dirigeants de l’Hôpital. A ce stade, le lien de causalité entre cette injection et le décès de l’étudiant, survenu dix jours plus tard, n’a pas été établi. Le drame jette toutefois la suspicion sur les effets secondaires provoqués par le sérum britannique chez certains sujets, un doute qui avait conduit la plupart des Etats Européens, dont la France, à stopper son administration il y a une semaine, avant que l’Agence Européenne du Médicament ne donne finalement un avis favorable à sa réintroduction le 18 mars. Le lendemain, l’Agence française de sécurité du médicament et des produits de Santé, avait fait savoir dans un rapport que 13 cas d’évènements thromboemboliques avaient été diagnostiqués sur le territoire national (sur plus de 1 041 000 injections du vaccin). A l’époque, l’ANSM soulignait que tous les patients concernés par ces complications « étaient en cours de rétablissement ». A Nantes, une enquête judiciaire a été déclenchée afin que des investigations cliniques, actuellement en cours, puissent déterminer dans quelle mesure l’injection du vaccin AstraZeneca a pu provoquer ou non le décès de Vincent Rio qui, selon des témoignages familiaux relayés par le journal Ouest France, était « en parfaite santé et ne présentait aucun antécédent médical ». Le jeune se serait plaint des maux de ventre dans les jours qui ont précédé sa mort. Il avait prévu de consulter un médecin le jeudi 18 mars.

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Les rues piétonnes de l’hyper-centre seront désormais fermées aux livreurs qui circulent avec un engin motorisé. L’exaspération de beaucoup de riverains et commerces est monté d’un cran ces derniers face à la montée en puissance des deux-roues qui traversent parfois très vite, et en pétaradant, des petites artères habituellement dédiés aux seuls piétons : le phénomène, qui n’est pas foncièrement nouveau, a littéralement explosé pendant la crise sanitaire où confinement et couvre-feux ont incité les particuliers à commander leurs repas sur internet pour se les faire acheminer à domicile. Dans les rues concernées, les riverains déplorent les nuisances sonores générées par ce trafic, mais aussi ses effets polluants, et le danger qu’il représente pour les passants. Plus d’un scooter par minute place Royale Face aux doléances de plus en plus nombreuses des habitants – mais aussi de certains commerçants – la Ville de Nantes décidé d’agir : depuis plusieurs semaines, l’annonce d’un durcissement du règlement avait été annoncé pour dissuader la circulation de ces livraisons à scooter. Une interdiction pure et simple, instaurée dans le périmètre de l’hyper-entre, avait même été promise après la période de couvre-feu afin de ne pas perturber ce type de service très utilisé en raison des restrictions de déplacement après 18 heures. Finalement, la municipalité n’attendra pas cette échéance : un arrêté, dont l’entrée en vigueur est prévue dès lundi prochain (le 8mars) « interdira les deux-roues motorisés à moteur thermique dans les zones piétonnes du centre-ville à partir de 11h30, chaque fin de matinée » annoncent les élus. A Nantes, l’association Ras-le-Scoot mène le combat depuis longtemps : d’après sa fondatrice, jusqu’à 38 passages de scooters ont été comptabilisés en une demi-heure, place Royale, soit plus d’un par minute. Environ 700 livreurs de repas exercent à Nantes : parmi eux, 70% recourent à des deux-roues à essence. Les pizzerias et autres fast foods ont depuis longtemps adopté ce mode de transport pour répondre à la demande de leur clientèle. Le fait est qu’avec la croissance du e-commerce, et sa quasi-généralisation liée au confinement et aux fermetures administratives qui en découlent, cette activité a littéralement explosé et atteint un niveau incomparable avec ce qu’elle était il y a dix ou vingt ans. Montpellier notamment a pris des mesures identiques pour réguler ce type de livraisons dans son cœur de ville : à Nantes, Pascal Bolo avait précisé que les personnels concernés devront « garer leurs véhicules sur un site dédié au bord de la route puis terminer les 50 mètres restants. À moins qu’ils ne décident d’utiliser des vélos électriques ». Cette technologie, silencieuse et non polluante, n’est en effet pas visée par l’arrêté municipal.

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  CHU, cathédrale, aéroport, transition écologique…En visite à Nantes ce vendredi, le premier ministre a évoqué les grands chantiers en cours dans la métropole. Grosse journée ministérielle à Nantes : le chef du gouvernement, accompagné de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et de Sarah El Hairy, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, est venu présenter et cosigner avec les élus de Nantes Métropole le protocole du Contrat de relance et de transition écologique (CRTE). Ce programme, inscrit dans la stratégie du plan de relance dévoilé par Bercy en septembre dernier pour affronter la période post-Covid, établit une forme de partenariat entre les collectivités et l’Etat afin de faire aboutir, sur les territoires, des projets d’investissements en lien avec l’économie verte. Cet engagement bilatéral va se traduire par un soutien d’1,5 milliard d’euros ciblant « des opérations locales prêtes pour la relance dès 2021-2022 » a annoncé Jean Castex. Plus tôt dans la matinée, la locataire de Matignon s’était rendu à Rezé pour visiter la station d’épuration des eaux usées de Petite-Californie : le site, concerné par les fonds débloqués par l’Etat dans le cadre de l’accord de relance visant à financer la création d’un unité de méthanisation, va multiplier par dix sa production de biogaz, une énergie d’origine renouvelable qui alimentera le réseau de distribution de la métropole. Le CRTE vise également à donner les moyens aux grandes villes de renforcer leur politique d’insertion et de soutenir le marché du travail alors qu’une importante crise économique et sociale se profile. Son volet écologique comprend également des aides destinées à accélérer la rénovation thermique des bâtiments et le recours à des technologies propres pour convertir les modes transports (un bonus de 30 000 € par véhicule sera mis en oeuvre  pour les collectivités qui acquièrent des bus électriques et à hydrogène).* 10 millions d’euros pour la cathédrale Le premier ministre a également évoqué les trois grands chantiers en cours dans l’agglo nantaise, à commencer par la construction du nouveau CHU à laquelle l’Etat participera à hauteur de 400 millions d’euros, soit 40% du coût total du projet (la livraison du nouvel établissement sur l’Ile de Nantes est prévue pour 2026). La dernière visite de Jean Castex à Nantes remontait au 18 juillet 2020, au lendemain de l’incendie qui avait ravagé la cathédrale Saint-Pierre : le chef de l’exécutif a annoncé une enveloppe de 10 millions d’euros pour la restauration du monument qui reste, rappelons-le, propriété de l’Etat et non de la commune, comme 86 autres cathédrales en France. Enfin, 6 millions d’euros viendront compléter le dispositif d’insonorisation des riverains de l’aéroport Nantes-Atlantique : L’ancien premier ministre Edouard Philippe avait promis d’engager un rapide plan de modernisation de l’infrastructure actuelle après l’abandon du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame des Landes. * Ces mesures entrent dans le cadre du plan d’investissement conclu entre l’Etat et France Urbaine, une structure présidée par Johanna Rolland qui

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Les décideurs se sont mis d’accord pour déployer un bus à haut niveau de service (BHNS) entre la gare de Nantes et l’aéroport. Une desserte par rail sera également proposée sur la ligne SNCF déjà existante en direction de Sainte-Pazanne. Après l’abandon du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement d’Edouard Philippe avait pris des engagements destinés à améliorer la fonctionnalité de la structure actuelle, située à Bouguenais, au sud de l’agglomération. La question de l’accessibilité de l’équipement depuis le centre de Nantes et sa gare, était l’un des enjeux des discussions engagées entre les élus de le Métropole, ceux de la Région Pays de la Loire et les services de l’Etat pour compléter le mode de transport en navette. L’idée d’une extension de la ligne de tramway vers Bouguenais avait été évoquée. Elle n’a pas été retenue : vendredi dernier, le contenu du schéma directeur dessiné par les parties prenantes a été dévoilé, et il mise sur d’autres solutions : La création d’une ligne terrestre utilisée par un bus à haut niveau de service (BHNS) qui partirait de la gare centrale, traverserait l’Ile-de-Nantes, emprunterait la route de Pornic jusqu’au périphérique d’où il rejoindrait l’aéroport et sa zone d’activités. Le mode de circulation du busway sur la rocade, soit en site propre, soit dans des couloir spécifiques, n’a pas encore été déterminé. 13 minutes en TER L’autre projet -complémentaire du premier – vise à implanter une halte ferroviaire sur le tracé de la ligne SNCF entre Nantes et Sainte-Pazanne. Ce nouveau service permettait aux usagers de prendre le TER en gare de Nantes jusqu’à cette nouvelle station qui serait desservie par le BHNS. Le parcours en train se ferait en moins d’un quart d’heure, auquel s’ajouterait donc le trajet en busway, soit un reliquat de 500 à 800 mètres. D’ici 2030, la Région envisage d’intensifier le trafic, avec un passage toutes les 30 minutes. À ce stade de discussion, ni le chiffrage ni le calendrier de ces nouveaux équipements n’ont été établis. Sans trop s’avancer, le Conseil régional des Pays de la Loire évoque néanmoins une échéance à 5 ou 6 ans. Au journal Ouest France, les élus ont souligné que ces décisions étaient conditionnées par la réalisation « d’une étude complète (exploitation, faisabilité…) sur l’ensemble de la ligne reliant Pornic/Saint-Gilles-Croix-de-Vie afin d’en préciser les éléments techniques et fonctionnels et atteindre les objectifs de service. » Les signataires de ce schéma d’accessibilité en transports en commun vers Nantes-Atlantique défendent les choix arrêtés, en ce qu’il répondent, selon eux, « à la volonté de se rendre plus facilement à l’aéroport pour prendre l’avion mais aussi, plus globalement, pour mieux desservir les abords du secteur avec ses nombreuses entreprises« .  

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Le nouvel entraîneur des Canaris restera à la tête de l’équipe, si et seulement si elle échappe à la relégation en Ligue 2. Les règles sont déjà posées : le contrat qu’a signé Antoine Kombouaré avec la famille Kita s’arrêtera en juin prochain si le club est relégué. En cas de maintien, son bail sera automatiquement renouvelé pour deux ans. C’est donc à quitte ou double : clairement, la mission du nouvel entraîneur de Nantes s’apparente à une opération commando, bien qu’il ait réfuté le terme ce jeudi en conférence de presse, 24 heures après sa nomination. Le chantier s’annonce immense : d’abord parce que le FCN se meurt d’une instabilité chronique qui s’est traduit, cette saison, par l’éviction de deux entraîneurs, Christian Gourcuff début décembre, puis Raymond Domenech le 10 février, après seulement sept matchs de championnat passés sur le banc – un record historique ! – , et un bilan sportif en berne (quatre nuls, trois défaites). Entre-temps, Patrick Collot avait assuré un intérim de quelques semaines. Une « revanche personnelle » Ensuite parce que la situation de l’équipe au classement est on ne peut plus critique : les jaunes sont actuellement barragistes (18èmes), une position qui les conduirait à se mesurer à une formation de Ligue 2 en juin prochain pour sauver leur peau au sein de l’élite (dans le cadre d’une double-confrontation aller-retour). Un moindre mal à ce stade, tant le faible niveau de jeu affiché par les Canaris depuis trois mois semble davantage les prédisposer au risque d’une relégation directe, un destin auquel sont voués les 19ème et 20ème du championnat, deux places actuellement occupées par Nîmes et Dijon, à trois points seulement derrière des Nantais qui sentent venir le vendu du boulet. Kombouaré (57 ans) connaît bien la Maison Jaune, même si le club qu’il a quitté en 1990 n’a plus grand-chose à voir avec celui de 2021 et a laissé beaucoup de son identité au cours de la dernière décennie. Devant les médias, l’ex-entraîneur du PSG a fait savoir que Waldemar Kita avait tenté à deux reprises de l’approcher par le passé pour prendre les rênes de l’équipe pro, deux propositions qu’il avait décliné. Cette fois, il assimile le challenge nantais à une « revanche personnelle » après l’échec essuyé à Toulouse la saison dernière (appelé à la rescousse, il s’était finalement fait limoger après dix défaites consécutives). Son aventure à Guingamp s’était également mal terminée en 2018 mais, dans la foulée, il avait sauvé Dijon de la relégation en passant in extremis…par l’épreuve des barrages. A la Jonelière, Kombouaré arrive avec un adjoint, Yves Bertucci et un préparateur physique, Michel Dufour . Ils remplaceront respectivement Patrick Collot et Cyril Moine dont les départs ont été confirmés par les actionnaires.

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La valse se poursuit chez les Canaris. L’ancien sélectionneur des Bleus, propulsé en urgence au mois de décembre sur le banc pour redresser le club, est débarqué, faute de résultats. L’ex-défenseur nantais Antoine Kombouaré le remplace. La carte Raymond Domenech, jouée par Kita après la trêve hivernale, est un pari perdu, un de plus pour le président du FCN qui ajoute un nom supplémentaire à son impressionnant tableau de chasse d’entraîneurs sacrifiés (19 depuis 2007). Le choix de l’ancien sélectionneur national (2004-2010), précédé par une réputation assez désastreuse, avait suscité plus de doutes que d’espoir parmi les supporteurs de la Maison Jaune. Après la courte expérience Gourcuff (2019-2020), il faut reconnaître que leur crainte était fondée : jamais Domenech ne sera parvenu à redresser la barre ni à donner une orientation sérieuse à un navire en totale perdition depuis trois mois. Pire, sa mission sauvetage s’est soldé par un bilan sportif des plus maigres : aucune victoire en sept matchs de championnat, quatre nuls et trois défaites, dont deux à domicile contre Monaco et Lille. Un bilan encore assombri par l’élimination subie en Coupe de France ce mercredi face à Lens (2-4 sur la pelouse de la Beaujoire). Seize matchs sans gagner, c’est la triste série que traînent les Canaris depuis les trois points récoltés à Lorient, le 8 novembre dernier. Au classement, le FCN stagne à une très inquiétante 18ème position à trois longueurs de la zone de flottaison occupée…par les morbihannais. Si la compétition s’arrêtait aujourd’hui, les Nantais n’auraient d’autres choix que de disputer leur place en Ligue 1 face à un prétendant de l’étage inférieur, dans le cadre d’une double confrontation aller-retour, les barrages. Un contexte devenu intenable pour Domenech, plombé par une communication toujours aussi chaotique face à la presse. Pressé d’agir avant le périlleux derby de dimanche prochain contre Angers, le président Waldemar Kita a décidé de se débarrasser de cet énième intérimaire et de confier la destinée sportive du FCN à Antoine Kombouaré, une personnalité bien connue du club (il a été défenseur de 1983 à 1990). L’ancien entraîneur du PSG, puis de Guingamp, a déjà joué le pompier de service à Dijon en 2018 (avec succès) puis à Toulouse la saison dernière (en vain, puisqu’il s’était finalement fait limoger après dix défaites consécutives). Sous l’ère Kita, il sera le 19e coach à s’asseoir sur le banc des Jaunes, triste record pour le FC Nantes, incapable de stabiliser sa situation au plus haut niveau du football français.

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